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Les feuilles volantes
4 avril 2007

Dans l'antre de la Caverne

                                                             La Caverne des idées

Caverne_des_id_esLa caverne des idées / José Carlos Somoza ; roman traduit de l'espagnol par Marianne Millon . - Paris : Actes Sud, 2002 . - 1 vol. (345 p.) ; 18 cm . - (Babel) . -  Traduit de : La Caverna de las ideas . - ISBN 2-7427-4463-0

Quatrième de couverture

Un éphèbe est retrouvé mort dans les rues d'Athènes. Son ancien mentor à l'Académie sollicite les services d'un fin limier : Héraclès Pontor, le Déchiffreur d'Enigmes. Le philosophe platonicien et cet Hercule Poirot à l'antique s'emploient avec passion à trouver la Vérité et, accessoirement, le coupable. Car la joute philosophique se superpose à l'investigation policière, tandis que les crimes s'enchaînent. L'histoire de ces crimes est aussi l'histoire d'un manuscrit qu'un traducteur retranscrit sous nos yeux, l'annotant inlassablement en pensant l'éclairer, ignorant que son destin de personnage est d'établir la revanche de la littérature sur la philosophie, de démontrer que seule la fiction contient toutes les vérités du monde. En Angleterre, La Caverne des idées a obtenu le Gold Dagger Prize.

Mon avis

Ce livre est brillant. Attirée d'abord par l'atmosphère antique, je me suis peu à peu laissée entraîner dans ce labyrinthe des idées et des énigmes. L'écriture est belle, poétique et pourtant crue dans les nombreuses scènes violentes. La mise en abyme du récit (les notes du Traducteur) est fascinante et bientôt je n'ai plus lâché le livre. C'est un de ces livres qu'on peut relire de suite, pour se délecter des petits détails qui expliquent le mystère, et qu'on avait laissé s'échapper. Un de ces livres qui nous restent en tête et qui nous hantent, par la complexité fascinante de l'histoire (pas dans le mauvais sens du terme !), par l'écriture habile et par les personnages hauts en couleur.

En conclusion

Une lecture à recommander à tous ! Ne soyez pas rebutés par l'aspect "philosophique", il n'est en rien traité comme un cours ennuyeux ....

Bonus: les premières lignes

"Le cadavre reposait sur de fragiles brancards en bois de bouleau. Le torse et le ventre étaient couverts d'hématomes, les chairs déchirées maculées de sang coagulé et de terre séchée, mais la tête et les bras présentaient un meilleur aspect. (...). Le froid hérissait la peau bleue de la Nuit, et le Borée faisait onduler la chevelure dorée des torches, les bords sombres des chlamydes et le crin  épais des casques des soldats.".

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