Magie des livres et des histoires de fantômes
Le treizième conte / Diane Setterfield; traduit de l'anglais par Claude et Jean Demanuelli . - Paris : Belfond, 2007 . - 1 vol. (394 p.); 24 cm . - (Feux croisés) . - Traduit de : The Thirteen tale . - ISBN 2-259-20544-5
Quatrième de couverture
Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida. Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité. Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de sœurs jumelles au destin funeste, est une ode à la magie des livres.
Mon avis
Les premières pages m'ont happée. Les chapitres sont courts, avec un titre accrocheur, l'écriture est belle mais surtout, l'histoire est terriblement romanesque. Fantômes, manoirs délabrés, amours interdites, mystère, livres anciens, tout y était pour me faire craquer. J'ai été attirée par la magnifique illustration de couverture et je n'ai pas été déçue. Ce livre est empreint de magie.
En conclusion
Que ceux et celles qui aiment être emportés par de grandes et belles histoires, que ceux qui ont la nostalgie des contes mystérieux se ruent sur cette oeuvre !
A VOIR : le très beau site du livre http://www.thethirteenthtale.com/
Bonus : Les premières lignes
"On était en novembre. Père avait fini sa journée: il avait éteint les lumières du magasin et fermé les volets (...). Une lettre. Pour moi. Un véritable événement. (...). La veille ou l'avant-veille, tandis que je vaquais à mes occupations, tranquillement et en privé, un inconnu - un étranger- avait pris la peine d'inscrire mon nom sur cette enveloppe. Qui avait bien pu concentrer ainsi son attention sur moi, en catimini ?".