10 juin 2007
Bruges la morte
Glissez,glissez sans heurt,mes cygnes,
Avec des lenteurs de béguines.
Ici rien ne nuit,ne s'agrège.
Les quais mêmes semblent de neige.
Dans l'ombre verdâtre des ruines,
La mort montre à nu ses racines.
On entend le pas du silence
longer une muraille blanche,
Un pas qui sourdement ricoche
Et jamais,jamais ne s'approche.
Pourtant,au loin,des cloches sonnent...
Mais il ne vient jamais personne.
Maurice Carême
Photos : Rethymna, avril 2007
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