Les amours d'Amélie Nothomb
Ni d'Eve, ni d'Adam / Amélie Nothomb, Albin Michel, 244p, 2007
Quatrième de couverture
"Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employées. Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un tokyoïte très singulier."
Mon avis
Je suis à peu près une inconditionnelle d'Amélie Nothomb. Je dis : "à peu près", car cela s'est arrêté à "Biographie de la faim", où j'ai cessé de me procurer chacune de ses oeuvres, rituellement, chaque année. Pourquoi ? Car j'ai l'impression que le meilleur est derrière elle, qu'elle a écrit ses romans les plus frappants, les plus réussis, les plus géniaux et que depuis quelques années, ses histoires s'appauvrissent. Ou peut-être est-ce moi qui m'y habitue ou qui a évolué vers autre chose. Quoiqu'il en soit, rien ne vaut "Hygiène de l'assassin" ou "Stupeur et tremblements", "Les catilinaires" ou "Antéchrista".
Ce roman ci (mais est-ce bien une oeuvre d'imagination ?) est très plaisant à lire. Mais, c'est tout. Absolument rien de transcendant et, comparé à ses anciennes oeuvres plus "tordues" et recherchées, je suis déçue. Très objectivement, je pense qu'il ne mérite pas de figurer sur la liste du Goncourt ... On dirait que c'est une obligation de toujours y mettre Amélie Nothomb, aussi comme un petit rituel ...
En bref
Ma déception vient du fait que je l'ai lu sans émotion ... J'espère retrouver bientôt la verve de ses oeuvres plus "anciennes".