On a de la chance de vivre aujourd'hui, Kate Atkinson
A la librairie, mon coeur n'a fait qu'un bond : un nouveau livre de Kate Atkinson !
Il me le fallait. Qu'importe qu'il y ait à peine 200 pages, que ce soit un recueil de nouvelles, que ce soit cher pour un si petit nombre de pages. C'est comme un album de Benjamin Biolay ou de Jean-Jacques Goldman, on ne discute pas, on achète les yeux fermés.
Me voilà donc avec mon trésor. Je me suis plongée dedans avec avidité et je l'ai, évidement, vite terminé.
Mais je n'ai pas décrit le bête. Comme j'ai un rhume et que je suis fatiguée, je recopie la quatrième de couv' (ne m'en voulez pas) :
"On a de la chance de vivre aujourd'hui est le second recueil de nouvelles de Kate Atkinson.
D'un
mini-thriller à l'humour grinçant et plein de fantaisie (Affaires de
ceur) à Dieu qui décide de revoir sa copie après ce que l'homme a
réussi à faire de sa création (Genèse) en passant par une vision
glaçante de ce que donnerait l'application de la charia en Écosse (La
Guerre contre les femmes), nous retrouvons la plume ironique et
poétique de Kate Atkinson. Jetant sur notre monde un regard tantôt
impitoyable (analyse à l'humour ravageur des fantasmes féminins dans Je
ne suis pas une Joan) , tantôt émerveillé (Le Jour de Lucy), elle nous
plonge dans un univers où les choses ne sont jamais tout à fait ce que
l'on croit (On a de la chance de vivre aujourd'hui et La Lumière du
Monde) avant de conclure sur une version très contemporaine d'un
célèbre opéra."
Alors ? Et bien, il y a du très bon ("Affaires de coeur", "La guerre contre les femmes"), du bon ("La lumière du monde", "Je ne suis pas une Joan"), du chiant ("Genèse"), du très très bizarre, ... Bref, un joyeux melting-pot. On retrouve une ou deux personnages déjà rencontrés dans le premier recueil de nouvelles "C'est pas la fin du monde". Le style vif, mordant, ironique est toujours là, de même que l'humour et mes chères parenthèses. mais, je dois avouer que je reste un peu sur ma faim.... Vivement un "vrai" roman ! Les recueils de nouvelles me plaisent toujours moins. Donc, ce livre n'est pas indispensable, je dirais qu'il est pour les "fans" de l'auteur.